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Quand Bruno Le Maire remet en cause la mondialisation
24/12/2009 11:00
« Nous, en Europe, nous sommes les champions d’un libre échange sans règles, sans contrôles, qui, à mon sens, est allé trop loin et doit être revisité ». Cette critique de l’Europe ne vient pas de Nicolas Dupont-Aignan, mais bien de Bruno Le Maire. Simple posture ou vraie remise en question ?
Une crise sans précédent
Il faut dire que la crise de l’agriculture est aujourd’hui particulièrement sévère. Le revenu des agriculteurs a ainsi baissé de 34% cette année, le ramenant à un niveau inférieur au début des années 1990 ! Et comme parallèlement, le prix des produits agro-alimentaires n’évoluent pas dans le même sens, il est parfaitement légitime que le ministre de l’agriculture affirme « qu’il faut une meilleure répartition de la valeur ajoutée, ce n’est pas normale qu’en période de crise, les seuls à trinquer, ce soient les producteurs ».
Cette nouvelle déclaration semble donc indiquer que la France veut sérieusement remettre en cause les réformes de la PAC, comme l’annonçait la réunion de 22 ministres de l’agriculture à Paris il y a quelques jours. Bruno Le Maire semble de plus en plus sérieux dans sa volonté de revenir sur la libéralisation excessive des marchés agricoles en Europe, au contraire de son prédécesseur, le très complaisant Michel Barnier, qui semblait avoir oublié qu’il ne travaillait plus à la Commission Européenne.
Posture ou remise en question ?
La réunion qui s’est tenue à Paris semble donc être le signe d’une véritable volonté de retour à une Politique Agricole Commune moins libérale et qui prendrait des libertés avec « la concurrence libre et non faussée », le Graal de la Commission. Car ce que nous annonce le ministre de l’agriculture est assez clair. Il prône un retour à la préférence communautaire et une relocalisation de la production, soulignant l’absurdité d’importer des pommes du Chili quand nous en produisons localement.
D’une part, on peut se réjouir qu’un ministre UMP rejoigne les positions de ceux qui dénoncent les ravages du tout-marché depuis près de 20 ans. Au moins, cela contribuera à populariser nos idées. En revanche, on peut toujours rester interrogatif sur la volonté réelle du gouvernement de changer les choses. Nicolas Sarkozy a trop souvent dit tout et son contraire. Là, il semble que la détresse du monde paysan permette une prise de conscience des politiques mais le doute reste permis.
Il faut espérer que les déclarations du ministre soient plus qu’une posture. A priori, cela semble le cas. Heureusement, car il y a urgence à agir pour sauver le monde agricole. Mais, il faudra passer sur le corps de vingt-cinq années de libéralisation sous l’égide de l’Europe.
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Le Mythe Du Père Noël - Origines Et Évolution
24/12/2009 05:51
Le Mythe Du Père Noël - Origines Et Évolution
De Viara Timtcheva
Edition : L’Harmattan
Collection : Communication sociale
Préface : Mireille Vagné - Lebas
Edité le : 01/10/2006
176 Pages
ISBN : 229-60-169-60
Résumé : Le Père Noël est - Dieu mis à part - le vieillard le plus populaire de la culture occidentale. En serait-il le dernier mythe vivant ? D'où vient-il, où va-t-il ? Son image a-t-elle changé au fil des années, quelle est-elle aujourd'hui ? Sommes-nous les témoins de sa disparition ? Tel que nous le connaissons, Papa Noël est américain et a tout juste 75 ans. Or, ses origines, européennes, sont beaucoup plus anciennes. Sous ses différentes apparences, empruntant tour à tour le nom d'Odin, saint Nicolas, Jultomte ou même Babouchka, il accompagne cette vieille humanité depuis toujours. Il a survécu aux bouleversements religieux et aux conflits politiques, à son long voyage vers le Nouveau Monde, à son retour difficile vers le Vieux Continent. Au cours d'une enquête fouillée et très documentée, l'auteur retrace l'évolution du mythe de son origine à la fin du XXe siècle, en passant par ses aspects psychologiques et sa dualité, en donnant la parole à ses partisans comme à ses adversaires. Voici un livre à lire avec curiosité afin de découvrir le passionnant périple du Père Noël entre croyances et rites, entre sacré et profane, entre guignol de la " consommation " et symbole même de la générosité.
L’auteur : Viara TIMTCHEVA est chercheur à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3. Spécialiste du genre littéraire du merveilleux, elle est l’auteur d’ une thèse de doctorat sur l'image du magicien dans les contes populaires.
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Faut-il continuer le débat sur l’identité nationale ?
23/12/2009 12:31
De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer la suspension, voire l’abandon pur et simple, du débat sur l’identité nationale. Que celles d’Alain Juppé ou François Baroin se joignent, à droite, aux charges de Dominique de Villepin et Jean-Pierre Raffarin, montre s’il en était encore besoin, la lourde ambiguïté qui enveloppe la démarche imposée par Nicolas Sarkozy et son ministre Eric Besson.
Le débat paraît certes mal posé, mais ce n’est pas, pour autant, en y mettant un terme que l’on répondra au vrai défi posé : revitaliser notre modèle national fondé sur l’assimilation républicaine et le progrès social.
En effet, j’ai dit dès le début du débat sur l’identité nationale combien l’intention d’un détournement de cette question, pourtant essentielle, à de basses fins électoralistes, est contestable : celle-ci, en caricaturant les choses, va à l’encontre du but soi-disant recherché - rassembler la France et les Français autour d’une vision mobilisatrice d’eux-mêmes. La conséquence ne se fait pas attendre : au lieu d’unir, on divise. Au lieu de proposer une identité collective dynamique et intégratrice, on sous-entend une opposition irréductible entre Français « de souche » et Français « d’adoption ».
Résultat, c’est l’idée même de toute identité française qui est faussée et discréditée, ouvrant un boulevard à la provocation des éternels trublions pour qui tout sentiment national s’apparente au fascisme…
L’identité française, une identité de tout temps politique, est ouverte par son universalisme raisonné, mais n’est pas compatible avec tout et n’importe quoi. C’est le tort d’une grande partie de la gauche que de récuser cette dimension majeure et incontournable du fait national français, en se focalisant uniquement sur des approches socio-économiques de type « lutte des classes ».
Le caractère massif de l’immigration de peuplement, dont s’inquiète même le quotidien Le Monde, relevant que dans certaines villes de Seine-Saint-Denis le taux d’étrangers dans la population totale dépasse les 35%, empêche toute assimilation des individus. Droite et gauche, qui ferment les yeux sur cette situation et ont capitulé face à l’Europe-passoire de Schengen, en sont largement coresponsables. Et, bien sûr, la cristallisation dans ces quartiers de la relégation sociale, du sous-emploi, de la délinquance, du travail dissimulé, attise d’un côté la défiance communautariste des « accueillis » et, de l’autre, le rejet des « accueillants » à l’égard d’une population jugée inassimilable.
C’est sur ce rejet que Nicolas Sarkozy cherche à surfer à la veille des élections régionales, voulant couper l’herbe sous le pied au Front National en accaparant des sentiments xénophobes qu’il prétend « décomplexer » - comme tout le reste. Or cette voie n’est pas seulement moralement condamnable, elle est inefficace pour ce qui concerne la remise en mouvement de notre modèle national et républicain d’identité. Fossoyeur des services publics, de la souveraineté nationale en Europe, de l’indépendance française vis-à-vis des Etats-Unis, d’une économie où l’on peut vivre de son travail au lieu de subir les effets de la mondialisation-clochardisation, de la citoyenneté républicaine avec ses mesures de discrimination positive larvée, le pouvoir en place cherche en fait à faire oublier qu’il sape lui-même les bases de ce qui constitue le modèle français, pour mieux en dénoncer la prétendue obsolescence et imposer des « réformes » contraires à nos valeurs et à notre projet de société républicain. A cet égard, avec ces politiques antifrançaises, Nicolas Sarkozy fait le lit de ce qu’il prétend combattre, le communautarisme. Et on ne peut que donner raison à Alain Juppé, lorsqu’il interroge : « Aujourd'hui, quelle est la capacité d'accueil de la société française vis-à-vis de ceux qui la rejoignent, en particulier des musulmans ».
L’identité nationale doit être revivifiée, notamment au travers des politiques menées au plus haut niveau de l’Etat. Dans ce cadre, il est évident qu’il faut combattre les pratiques arabo-musulmanes incompatibles avec la laïcité et la citoyenneté républicaine. On est loin d’en prendre le chemin actuellement. C’est bien pourquoi, pour revenir à la question initiale, s’il ne faut pas interrompre un débat qui existe de toute façon dans les esprits, il est grand temps de le poser différemment. Il faut s’interroger sur les moyens à mettre en œuvre pour redonner un sens concret et de la perspective à une identité française qui sera d’autant plus ouverte qu’elle sera forte dans ses assises et ferme dans ses principes.
NDA
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L'Amérique à Bruxelles
23/12/2009 06:57
L'Amérique à Bruxelles
de Florence Autret
Type: Broché
Editeur: Seuil
Publié : 8/3/2007
229 pages
ISBN : 202083717X
Résumé du livre
S'intéresser à l'influence américaine à Bruxelles ce n'est pas ouvrir un mystérieux 'e-File', un plan secret visant à la domination de l'Europe. Cela consiste simplement à suivre le fil des manoeuvres - du lobbying - de l'administration et des entreprises américaines pour infléchir le cours des politiques de l'Union. Et cela conduit très vite à un constat saisissant : leur extraordinaire habileté à franchir la barrière institutionnelle. L'influence américaine ne s'exerce pas tant de l'extérieur ou à la périphérie de l'Union mais de l'intérieur. Les Etats-Unis sont plus qu'un partenaire de l'Union, fût-il privilégié, ils en sont partie prenante. L'Union se fait tantôt sous leur impulsion, tantôt en opposition contre leurs tentations hégémoniques. Comme si la dialectique de la relation transatlantique avait été jusqu'à présent le principal et même le véritable moteur de l'Union.
L’auteur
Florence Autret est journaliste économique indépendante et collabore notamment aux publications financières de L’AGEFI et au quotidien Le Télégramme.
Site internet : Blog de Florence Autret
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DEFENSE EUROPEENNE
22/12/2009 13:01
DEFENSE EUROPEENNE, la grande illusion
de Jean Dominique Merchet
Editeur : Larousse
Collection : à dire vrai
Parution : 10/06/2009
ISBN10 : 2-03-584805-9
ISBN13 : 978-2-03-584805-5
EAN13 : 978203584055
Présentation de l'éditeur
"Les Américains font la cuisine, les Européens font la vaisselle".
Malgré tous ses efforts, l'Union européenne ne parvient pas à mettre sur pied une défense commune. Ainsi en décembre 1999, les Quinze décident de fonder une force militaire d'action rapide de 60 000 hommes à l'horizon 2003. Elle ne verra jamais le jour. Et c'est tant mieux ! Car la défense européenne est une illusion dangereuse, source de gabegie, d'impuissance et de renoncement. Loin d'être le mal dont souffrirait l'Europe, la pluralité et l'indépendance des nations ne seraient-elles pas le gage d'une défense efficace ?
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